Actuellement le terme mascaron est devenu un terme générique.
Mais au XVIIe siècle, les hommes de l'art distinguent les mascarons des masques. Ainsi en 1691 Augustin-Charles d’Avilier distingue le masque du mascaron.
Mais au XVIIe siècle, les hommes de l'art distinguent les mascarons des masques. Ainsi en 1691 Augustin-Charles d’Avilier distingue le masque du mascaron.
Pour lui, le masque : « C'est une tête d'homme ou de femme, sculptée à la clef d'une arcade. Il y en a qui représente des divinités…».
Le mascaron : « C’est une tête chargée ou ridicule, faite à fantaisie, comme une grimace qu'on met aux portes, grottes, fontaines... ».
L’origine de ce mot (italienne ou arabe) signifie bouffonnerie (lire la suite en cliquant sur "Plus d'infos").
Placé le plus souvent à la clé d’une porte, d’une fenêtre, d’une arcade de boutique, parfois entre deux fenêtres, le mascaron est une figure masculine ou féminine. Il est souvent disposé en alternance, de travée en travée ou d’étage en étage. A la suite du fameux Mascarone de Michel Ange pour la Porta Pia à Rome, certains ont des figures grotesques qui n’hésitent pas à tirer la langue aux passants. Mais le mascaron peut prendre une signification plus spécifique et représenter une divinité antique (Pan, Hercule, Flore, Diane ou Minerve), un satyre ou évoquer le cycle des saisons, les âges la vie…
Puis on trouve des têtes classiques, mais aussi des têtes de lions et les figures souriantes. Au milieu des années 1930, des mascarons de style africain apparaissent.
Des villes au passé négrier reconnu, comme Nantes ou Bordeaux, restaurent ces mascarons qui ornent les maisons de leur quartier historique.
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